Je pense que vous l’avez vu également, internet abonde littéralement de contenu dans tous les domaines et l’art ne fait pas exception. C’est une véritable usine à production et d’expression des artistes à travers le monde. Tous les styles, les sujets, tutoriels sont là ! Génial ! Allez, on se lance nous aussi…

…enfin doucement quand même car pour le débutant ça peut, et je dis bien ça peut (souvent), générer l’effet inverse. Je vous donne mon cas de figure vous me direz en commentaire si, parfois, vous avez eu aussi les mêmes sensations.

Je ne suis pas de la génération Z mais je suis plutôt à l’aise avec internet (on fouille, on déroule des listes interminables, on s’abreuve de tout à la vitesse de la lumière ou presque). Rien ne nous arrête, quand on cherche une information, on la trouve.

Alors je ne dis pas que je ne fais que ça avec des comptes actifs sur tous les réseaux sociaux, c’est plutôt le contraire. Le compte Facebook est comme mort depuis 5 ans, je n’ai pas de twitter et je ne laisse qu’un ou deux commentaires par an. Instagram est l’exception mais j’y reviens. N’étant pas « accroc » donc, mon problème (mais je me soigne) est de trouver l’information que je cherche. Pour le dessin, je cherche à apprendre alors on lit les livres, les blogs, on écoute des profs sur Youtube, des podcasts sur Spotify…on se constitue une bibliothèque ultra riche et très intéressante.

Et puis Instragram porte le coup de grâce. Vous vous promenez tel un touriste dans la galerie infinie de l’art mondial. Souvenez-vous, tout y est, styles, sujets, tuto. Vous admirez les plus belles œuvres de vos artistes adorés. Vous « aimez », enregistrez un post sur deux et félicitez tous ceux qui ont publiés les choses qui vous touchent ou vous marquent.

Quel est le problème ? Il n’y en a pas en fait, sauf quand ça vous prend du temps sur votre art à vous. Sur les choses, les cours, les exercices que vous devez faire pour progresser à votre tour. L’objectif n’étant pas de poster sur Instagram mais bien de dessiner. Les réseaux sont une vitrine et les artistes pro l’ont bien compris. C’est évident. La galerie n’attire plus et coûte cher. Les réseaux sont gratuits et apportent des milliers de visiteurs. Parfois au prix d’une gestion de la publication très soutenue du moins le temps d’avoir un public/clientèle régulière pour leurs différentes productions (cours, commissions, œuvres en édition limités, dérivés…). Bref, un « business model ».

Je ne critique absolument pas, au contraire, je trouve ça très bien. Dans mon cas, je me suis surpris plusieurs fois à « scroller » plutôt que de produire, essayer, rater, recommencer. Toutes ces étapes essentielles pour se forger une expérience et pas que dans le dessin d’ailleurs. C’est un poncif de nos jours, j’en conviens, alors prenons ça comme une piqure de rappel pour atteindre nos objectifs !

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